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1 an de tour de monde, 2 sacs à dos, 9 destinations et plein d'envies... Nous serons heureux de partager avec vous nos joies, nos doutes et nos découvertes tout au long de ce périple...et aussi d'avoir de vos nouvelles!

jeudi 26 avril 2012

Blues et ours polaire

Nous arrivons enfin à Chicago, fin de la Route 66 et de son folklore américain, snif...
Bienvenue à Chicago, sortez vos moufles et vos bonnets, le vent froid vient en direct du Canada!

The End!
Chicago est une belle ville de 2,6 millions d'habitants où l'on se sent à l'aise tout de suite: beaux batiments, oeuvres d'art à tous les coins de rue, énorme zoo gratuit (avec un ours polaire qui nage avec grace et aisance dans sa pistoche), il y a de quoi s'occuper!

gros nounours qui nage comme un poisson dans l'eau!




Renard qui boude.
Un animal sud africain étrange... Michelle, Jov, do you know his name?
Tous les continents sont représentés dans ce superbe zoo!
Grosse peluche qui fait la sieste
Et puis Chicago c'est aussi la ville où il faut aller voir un concert de blues. Comme dans tous les shows à l'américaine, le chanteur chauffe la salle en 2 minutes et nous faire rire entre 2 chansons qui swinguent! Extra!


Les américains sont vraiment très forts pour mettre l'ambiance en soirée! Amusement garanti.

Une vraie plaque de détective, si, si! Avec en prime un conseil du policier: ne surtout pas aller dans le sud de Chicago sous peine de se faire détrousser. C'est ça le patchwork des USA: des endroits fréquentables et d'autres à fortement éviter.
On a dormi dans une superbe auberge en centre ville, le International Hostel: très sympa avec plein d'activités gratuites mais grossière erreur de loger vers le L, "le métro surélevé", car notre fenêtre de chambre donnait sur les rails. Le lit qui vibre toutes les 4 minutes, c'est un concept...
Sur 500 personnes hébergées, on était les 2 seuls à utiliser la cuisine de 30m² pour préparer nos diners, véridique!

Surprise! Retrouvailles inattendues avec Caro à Chicago!

Extrait de discussion avec 2 américains quiquagénaires rencontrés au club de blues Chicago Blue:
"eux: que pensez vous de Barack Obama?
nous: on ne suit pas ses actions au quotidien mais il représente un beau symbole.
eux: comment? il a une bonne image? C'est le pire président que l'on ai eu. Avec son socialisme, il ruine le pays.
nous: ce sont les élections en France en ce moment et le candidat socialiste Hollande va peut être passer président.
eux: et vous n'avez pas peur du socialisme?
nous: peur?"

Ce n'est pas la première fois qu'on entend des critiques sévères sur Obama. C'est là qu'on se rend compte de la différence culturelle que nous avons avec les américains.
L'auditorium en plein air dans le Millenium Park 
La plus belle oeuvre d'art contemporaine rencontrée sur notre trajet.

Le "bean": gros haricot en miroir poli qui reflète la ville de 1000 façons.

Quand on passe dessous, ça fait des effets hypnotiques.
On n'a pas encore bien compris leur mode de fonctionnement car pour nous subsistent des questions. Par exemple: les américains sont très sympathiques et serviables. Beaucoup donnent aux gens qui font la manche ou aux associations qui organisent des collectes chaque jour. Ils voient, comme nous, la misère humaine très présente dans leur pays. Et pourtant, les actions dites "sociales" menées par le gouvernement sont mal vues. La transition du libéralisme vers un peu de socialisme serait elle impossible?

Bon, j'arrète, on se croirait en cours d'éco à la fac.
Certains résument la situation ainsi: le rêve américain c'est 1% de riches et 99% qui aimeraient l'être.
Poupoupidou ça caille!
Le gris-bleu du lac Michigan, immense comme une mer!
Puis nous prenons le train de nuit depuis Chicago vers Albany, pour ensuite prendre un deuxième train depuis Albany vers Montréal. On adore prendre le train pour voir le paysage défiler mais ça on vous l'a déjà dit.
Bon, le train américain, ça n'est pas leur meilleur performance industrielle... Ca saute, ça balance, ça vibre et ça ne dépasse pas les 30km/h. On s'arrête sur la voie toutes les demi heures pour laisser passer les trains de marchandises car ils sont prioritaires (!!). On arrive à destination avec 40 minutes de retard pour le premier train puis avec 1 heure d'avance pour le second.
Alors forcément, après cela, on le crie haut et fort: vive le TGV et vive la SNCF! 
Bises à tous! Plus que 4 mois de petite aventure!
 Lucie y Mathieu

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