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1 an de tour de monde, 2 sacs à dos, 9 destinations et plein d'envies... Nous serons heureux de partager avec vous nos joies, nos doutes et nos découvertes tout au long de ce périple...et aussi d'avoir de vos nouvelles!

mercredi 27 juin 2012

Hasta siempre, comandante!

Un représentant de l'état en permanence dans chaque hall d'hotel.
Ici, l'hotel National où nous avons séjourné:
construit en 1930 par la mafia, il fait face à la mer!
Trois heures de vol et 600€ plus tard, nous débarquons à La Havane pour une semaine sous le signe de la salsa et de la révolution!

Cuba, république socialiste, 11 millions d'habitants restés figés en 1959: les maisons coloniales espagnoles en ruine, les slogans révolutionnaires tagués et les voitures rétro américaines donnent une ambiance surprenante à notre arrivée dans la capitale.
La Havane est une véritable carte postale vivante!
Les maisons cubaines sont vides: 3 chaises, une table, un frigo et
une chaine hifi qui diffuse de la salsa à fond.
Un peuple entier qui vit au son de la musique, ça existe!

Mais tout n'est pas délabré: réseau routier en très bon état, rues propres, haies taillées, soins et école gratuits... Fidel Castro a oeuvré pour que le niveau sanitaire de son pays s'élève mais pas ses âmes: TV, radios, journaux nationaux controlés par l'état, internet absent, 2 auteurs uniquements autorisés dans les librairies (on vous laisse deviner: le Ché et Fidel), prisonniers politiques en nombre...

C'est l'une des rares fois dans notre voyage où la police nous a interdit l'accès à certains endroits dans la ville car "réservés aux cubains".
Certains quartiers sont mieux entretenus que d'autres.
Ici, Vedado, où nous avons séjourné,
à 45 minutes de marche du vieux Havane.
On ne s'est jamais sentis en insécurité, même la nuit.
La police est très presente mais pas oppressante.

Un brin d'histoire, pour la faire très courte: à l'origine la terre cubaine était occupée par des indiens. Christophe Colomb à débarqué 1492, les indiens ont été décimés puis Cuba est devenu américain en 1898. Mais le 1er janvier 1959, Fidel Castro et son ami Le Ché ont "libéré" le pays et instauré le régime communiste mono-parti.
Fidel étant un papi fatigué aujourd'hui, il a laissé la place à son frère Raùl, pas beaucoup plus permissif pour son peuple.

Parfois on se demande si les cubains n'en ont pas marre
des mêmes slogans depuis 40 ans?

Nous avons choisi un hotel au centre de La Havane, dans l'idée de rencontrer des cubains et de ne pas restés "parqués" dans des resorts.
Mais nos contacts ont été biaisés par l'argent: toutes les personnes que nous avons rencontrées dans la rue ont été charmantes mais avaient toutes quelque chose à nous vendre (un CD, un taxi, des cigares hors de prix, un resto dégueu...).
Le vieux Havane est le quartier le plus touristique: en 10 minutes on t'aborde 20 fois pour te vendre un truc. A la 21ème tu n'écoutes plus et tu réponds systématiquement "no gracias". Le problème c'est que l'usure a dû nous faire passer à coté des gens réellement gentils...

Nous sommes persuadés que si tu connais un cubain sur place, il peut t'ouvrir les portes du coeur des cubains et de leurs soirées endiablées. Nous pensons aussi que le fait d'être à la capitale exacerbe le problème. Donc si tu as le temps et le budget: part des sentiers battus dans les petits villages qui seront bien plus humainement accessibles.

Il n'y a pas de plage à La Havane, seulement des rochers.
Beaucoup de canadiens vont passer leurs vacances à Varadero, magnifique langue de sable blanc à 2h de la capitale
réservée aux touristes. Nous avons choisi un hotel dans La Havane pour essayer d'être plus proches de la vie cubaine (et des spectacles de danse!!!).


Le musée de la révolution, à faire absolument: lieu de propagande et de vénération du Ché et de Fidel.
On y voit des chemises ensanglantées de victimes, des photos de torture et de morts...

L'intérieur du musée de la révolution: l'héritage hispanique grandiose!



A Cuba, la femme est l'égal de l'homme: elle fait les mêmes métiers que lui et dirige la maison.
C'est un pays romantique, où les hommes font la cour à ces demoiselles (parfois plusieurs demoiselles en même temps, c'est le sang chaud latin...)

Il y a du monde dans les rues à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.

Le capitole.

J'étais toute fière d'apporter du savon à distribuer aux cubains car il parait qu'ils en manquent.
Lorsque j'en ai donné à une vieille dame qui faisait la manche, elle m'a répondu "t'as pas des dollars plutôt?".
Hum, mes informations doivent un peu dater, les temps changent! 

Un pays tout à fait étonnant et fascinant pour nous, petits européens.

Le quartier pauvre "Centro havana".

La Havane jouit comme Bali de superbes couchers de soleil!
Notez les pêcheurs assis sur leurs pneumatiques.

Des logements socialistes.

Les cubains n'ont pas grand chose chez eux donc ils préfèrent passer du temps dehors, sur le Malecon:
une longue promenade en bord de mer où ça drague, ça pèche et ça boit du rhum...
La vie quoi!

Pause sponsor pour mon entreprise!

Fusil?

Petit tour en coco taxi: dans les virages, les roues arrières semblent décoller...

Les voitures et les motos sont d'époque donc souvent en cours de réparation sur le bord de la route.
Les bus pour les touristes sont tous neufs, en direct de Chine.
Beaucoup de 206 Peugeot aussi sur la route, mais les écussons sont enlevés (ça doit pas être à la mode de rouler en voiture française). 

La place de la révolution! Sans le vouloir, nous aurons fait les principales places communistes dans notre tour du monde!
Lucie y Mathieu

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