Les voyageurs

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1 an de tour de monde, 2 sacs à dos, 9 destinations et plein d'envies... Nous serons heureux de partager avec vous nos joies, nos doutes et nos découvertes tout au long de ce périple...et aussi d'avoir de vos nouvelles!

lundi 30 juillet 2012

Le grand bleu

Nous quittons les parents de Mathieu pour de nouvelles aventures: la Gaspésie.Au nord-est de Montréal, cette partie de terre est une sorte de finistère où ours et baleines se partagent le territoire.
C'est notre tout dernier roadtrip de ce tour du monde alors on profite de chaque instant!
Astuces camping pas cher:
dormez sur des matelas gonflables de plage...4$!
cuisinez vos saucisses et courgettes dans du papier d'alu sur les braises du feu,
pas besoin d'acheter une grille à barbecue... 2$!


Le début timide de la Gaspésie: champs de fleurs, quelques odeurs de marée.

Puis le paysage devient carrément marin: suites d'anses et de petits villages où l'on pèche le homard.

Le parc national de la Gaspésie: de la forêt à perte de vue!

Maman orignal et son petit à l'heure du casse croute.
C'est le plus gros cervidé du monde.

Alors tu comprends, là, j'hésite... 5 degrés, c'est plutôt froid pour une eau de baignade, non?

Nous arrivons à la pointe de la Gaspésie: Cap-aux-os.
Petite expédition en kayak de mer pour voir les phoques faire bronzette.

Superbe coucher de soleil au retour de notre ballade!

Puis le lendemain, expédition en bateau pour aller voir les baleines.
Jumelles + bateau qui tangue = Mathieu malade...

C'est un vrai jeu de partir en bateau chercher les baleines. Le premier qui en voit une, crie!
Ici, un rorqual commun (le deuxième plus gros animal du monde, après la baleine bleue: 20 mètres de long, 50 tonnes).

Le capitaine du bateau coupe le moteur au milieu de nulle part et tout le monde écoute en silence.
Soudain jaillit le jet d'eau du rorqual dans un bruit d'enfer! Il remonte à la surface pour respirer.
Vite, les jumelles, l'appareil photo!
 
Mini-supérettes, 2 restaurants, guichet automatique à 50km... le charme des petits villages perdus dans ces immensités.

Le bébé ours noir que l'on a croisé a eu plus peur que nous et s'est enfuit en courant.
Par contre ce porque-épic était trop affairé à son repas pour s'en aller...


Bonnes grandes vacances à tous!

Lucie y Mathieu

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