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1 an de tour de monde, 2 sacs à dos, 9 destinations et plein d'envies... Nous serons heureux de partager avec vous nos joies, nos doutes et nos découvertes tout au long de ce périple...et aussi d'avoir de vos nouvelles!

dimanche 2 octobre 2011

Koyasan ou la retraite spirituelle de deux petits lyonnais

Petit Bouddha zen croisé sur notre chemin

Notre route autour du monde a suivit un bout du chemin spirituel du bouddhisme... (sans le faire exprès, on avoue)






Dans les annees 800, le moine japonais Kukai est parti a Xi'an, en Chine, pour découvrir et apprendre le bouddhisme ésoterique et l'a ramené à Koyasan, au Japon. Si vous avez suivi nos aventures, vous savez que nous avons fait du tandem à Xi'an et que nous voici en route pour les temples de Koyasan! Nous suivons donc les traces de la culture chinoise qui a debordé dans les autres pays...
Les couleurs de l'automne pointent leur nez
et Mathieu entre en lévitation...
Pour la petite histoire, après un mois de traversée en bateau au milieu des tempètes (burp!), Kukai acosta en Chine et remonta dans les terres jusqu'à Chang'an (aujourd'hui appelée Xi'an donc), l'une des plus grosses villes culturelles et commercantes de l'epoque.

Image japonaise typique: petit chemin avec des portes rouges
Petite parenthèse: la Chine et le Japon sont des pays trèèèès anciens qui ont connu moultes empereurs, seigneurs et autres maitres qui ont rayonné dans différentes régions et se sont piqué le trône à tour du rôle. Ainsi, à chaque ville que l'on visite, on apprend qu'elle a été centre culturel, berceau politique ou plaque tournante commerciale a une epoque donnée. On a donc l'impression de naviguer de capitale en capitale... 


Fin de cette trépidante parenthèse, revenons à Chang'an où Kukai y a rencontré le grand maître de l'ésoterisme chinois, je vous le donne dans le mille, ce bon vieux Keika-Ajari. Le maitre a transmis tout son savoir à son disciple en un temps record car il était très vieillissant.
Kukai est alors reparti au Japon avec toutes ces connaissances et a fondé le bouddhisme Shingon. Il a fait construire un monastère sur le Mont Koya, un lieu loin de tout et en plein milieu de la nature.
Kukai: un homme qui a beaucoup apporté à son pays en termes
de religion mais aussi de littérature, calligraphie, politique pacifiste...
Kukai repose désormais dans le superbe mausolée Gobyo où des centaines de lanternes sont suspendues et des milliers de pèlerins vont le voir chaque année. L'histoire dit qu'il n'est pas mort mais qu'il médite, les moines lui apportent donc à manger chaque jour et lui changent regulièrement ses vêtements car son corps est très bien conservé (on ne l'a pas vu, je vous colporte les rumeurs du coin...).

Ce mausolée se trouve au milieu du superbe cimetiere Okuno-In: oui oui j'accole ces deux mots car plus je voyage et plus je trouve la conception francaise des cimetières sombre... j'aime les grands jardins aux milieu des tombes danoises ou encore les cèdres centenaires au pied des tombes des samourais japonais. On a l'impression d'avoir l'espace et l'air suffisants pour pouvoir se receuillir.
Voila une tombe qui en impose!

Chaque tombe est différente et abrite samouraïs,
célébrités, héros de guerre, simple ouvrier

On fait de belles rencontres dans ce cimetière étalé sur plusieurs kilomètres
L'Okuno-In regroupe 200 000 tombes recouvertes de mousse, c'est donc une réelle marche que l'on entreprend jusqu'au maulosée de Kukai. Parmi ces tombeaux, on trouve des petits bouddhas sculptés dans la pierre. Ne vous étonnez pas s'ils portent des bonnets rouges tricotés et des bavoirs: c'est pour qu'ils ne prennent pas froid et qu'ils protegent les enfants du mauvais sort.
La mousse verte est cultivée au Japon,
il en existe des centaines de variétés différentes,
elle est une forte composante des jardins zen

Fous ta cagoule
Pour les fans de temples, il y a de quoi visiter à koyasan, par exemple le Garan est un complexe de temples et pagodes dont l'un d'eux renferme un immense Bouddha doré, nous rappelant celui croisé en Mongolie.
Le Garan: un complexe de temples et pagodes

Le Garan encore et sa cloche

Le Garan toujours: une porte au milieu des cèdes centenaires
Lucie y Mathieu

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